Je m’occupe d’une personne qui a subi une lésion cérébrale
Les lésions cérébrales peuvent survenir de différentes façons, notamment en raison d’un accident vasculaire cérébral, d’un anévrisme, d’un manque d’oxygène au cerveau, d’une maladie infectieuse et d’un traumatisme crânien. Les causes des traumatismes crâniens peuvent inclure les chutes, les accidents d’automobile, les blessures sportives, les blessures subies au combat et les actes de violence.
Les expériences de chaque personne en matière de lésions cérébrales sont uniques. Cependant, elles comptent beaucoup d’émotions et de symptômes communs, dont :
- les troubles de mémoire, d’apprentissage, de raisonnement, de jugement et de concentration;
- l’incapacité de résoudre des problèmes, de planifier, d’effectuer simultanément de multiples tâches ou de prendre des décisions;
- l’incapacité d’organiser ses pensées et ses idées;
- la difficulté à parler et à participer aux conversations;
- la difficulté à maîtriser ses émotions;
- la difficulté à faire face aux situations sociales;
- les emportements verbaux ou physiques;
- les sentiments de colère, d’irritabilité et de tristesse;
- les problèmes de sommeil, les maux de tête, les étourdissements et les troubles visuels.
Récupérer d’une lésion cérébrale peut prendre des mois, voire des années, et certaines personnes éprouveront des problèmes pour le reste de leur vie.
-
Types de soutien que tu pourrais avoir à fournir
Prendre soin d’une personne qui a subi une lésion cérébrale peut être très difficile. Plus tu obtiens de renseignements sur les lésions cérébrales, plus tu seras en mesure d’aider la personne dont tu t’occupes à prendre des décisions éclairées au sujet des traitements et du rétablissement. Lorsque c’est possible, accompagne ton proche à ses rendez-vous médicaux et prépare une liste de questions à l’intention de l’équipe soignante.
-
Conseils à l’intention des personnes aidantes naturelles en matière de soins personnels et de soutien physique et médical:
- Détermine ce que tu peux faire et ce qui te met mal à l’aise. Sois honnête avec toi-même et la personne dont tu t’occupes au sujet de ce qui est réaliste pour toi
- Parle de ta situation –il est important que toutes les personnes concernées, dont la personne aidante naturelle, la personne aidée et l’équipe soignante, sachent ce que tu peux faire ou ne pas faire en matière d’aidance naturelle.
- Jette un coup d’œil aux services de soins à domicile qui sont offerts dans ta région. Le personnel de soins à domicile peut se charger d’administrer des médicaments et de donner le bain en plus de t’enseigner des tâches, comme la façon de déplacer une personne alitée.
- Pose des questions sur l’obtention d’appareils fonctionnels, comme un déambulateur, un lève-personne, un fauteuil roulant, une chaise de douche, une barre d’appui ou un siège de commodité portatif, le cas échéant.
-
Conseils à l’intention des personnes aidantes naturelles en matière de communication et de soutien affectif:
- Aide la personne à vivre le plus normalement possible. Encourage-la à poursuivre ses activités quotidiennes autant qu’elle peut.
- Essaie de ne pas assumer entièrement une tâche. Tente plutôt d’accompagner la personne aidée, de faire des suggestions ou de lui demander comment tu peux l’aider.
- Pratiques la patience et essaie de ne pas interrompre la personne. Permets-lui de trouver les mots à son rythme.
- Admets que les accès de colère peuvent indiquer que la personne est frustrée ou fatiguée — essaie d’en déterminer la cause et évite les éléments déclencheurs lorsque possible.
- Limite la sur-stimulation, comme les foules et les bruits prononcés.
- Songe à obtenir des dispositifs de communication qui pourraient aider la personne dont tu t’occupes.
- Encourage ton proche à te parler de ses sentiments. Fais-lui savoir que c’est tout à fait normal d’exprimer des peurs et des préoccupations.
-
Obtenir de l’aide:
- Communique avec la Ontario Brain Injury Association pour obtenir de l’aide ou compose le 1 800 263-5404.
- Jette aussi un coup d’œil à Je m’occupe d’une personne atteinte d’une maladie cardiaque ou d’un AVC.
- Jette aussi un coup d’œil à Je m’occupe d’une personne à mobilité réduite.
- Consulte également la rubrique Ressources sur la santé mentale et le bien-être.
- Communique avec d’autres jeunes personnes aidantes naturelles de notre groupe de soutien par les pairs en ligne (en anglais seulement) ou prends part aux conversations sur notre forum en ligne.
Tu ne sais pas par où commencer? Appelle notre ligne d’assistance disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ou écris-nous via notre service de clavardage en direct pour trouver des ressources dans ta collectivité.
Sources:
https://www.brainline.org/caregivers
https://www.brainline.org/article/lost-found-what-brain-injury-survivors-want-you-know
https://www.caregiver.org/traumatic-brain-injury
https://schurigcenter.org/wp-content/uploads/2017/09/Schurig-Center-BINBA-Brain-Injury-Handbook.pdf
https://www.brainline.org/article/five-ways-talk-children-about-brain-injury